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connaître Dieu grâce aux messages donnés par le Ciel
Cette page est dédiée aux sacrements et les commente selon la foi catholique
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les sacrements

Les sacrements sont des événements où, pour parler simple, Dieu participe en personne. En d'autres termes, Dieu est acteur dans le sacrement bien que celui-ci se passe sur terre. Les sacrements lient les hommes au Ciel à partir d'une initiative à la fois terrestre et céleste. Les sacrements sont:

1. le baptême

Rappelons-nous le baptême administré par Jean le Baptiste: le baptême est le sacrement par lequel nous marquons notre adhésion à l'enseignement de l'Eglise du Christ. Le baptême est fort mal compris et demande explication, il faut commencer par redéfinir le péché originel. Le péché originel est une séparation avec Dieu, on se fait quitte de Dieu. A la naissance, nous héritons de cette situation d'êtres séparés. Lors du baptême, on exprime à Dieu son adhésion à Jésus-Christ et au bien. De ce fait, par Son bon vouloir, Dieu nous affranchit de la tache originelle. C'est Son droit le plus strict et nous en sommes bien heureux. Le Père voit en nous Ses enfants et notre mauvaise volonté est le seul obstacle à cette libération.

On nous dit que le saint Esprit descend sur le baptisé. Nous connaissons les phénomènes de possession (voir l'article dans le lexique) et savons que tout être humain est habité par un ou plusieurs esprits. Comme le saint Esprit ne peut pas habiter dans un esprit dévoyé, il attend ce moment pour nous habiter. Comme tout esprit, le saint Esprit ne prend pas directement la possession de nous-mêmes. Ce n'est pas parce que le saint Esprit nous habite que nous perdons notre libre arbitre. Nous ne sommes libérés de nos mauvais penchants qu'à notre mort terrestre. Le saint Esprit prend au cours de notre vie, la place que nous Lui accordons librement et il faut espérer que le saint Esprit peut posséder un jour totalement sa créature, comme un démon peut le faire. N'assistons-nous pas à cela dans la vie des saints? L'Esprit n'a-t-il pas pris possession de celui qui L'a tant désiré?

Le baptême des petits enfants est une demande d'adhésion au Christ des parents au bénéfice de l'enfant. C'est tout à fait valide par le principe de la solidarité que Dieu a établi par le jeu de la communion des saints (article dans le lexique). Les parents peuvent donc prendre l'initiative pour leurs enfants mais cela signifie qu'ils ont la volonté de réaliser ce que le baptême entreprend, à savoir une adhésion au Christ et à son Enseignement. Ils s'engagent dés lors à mettre tout en oeuvre pour que leur enfant soit conduit sur le chemin choisi.

Certaines congrégations ne reconnaissent pas le baptême des petits enfants et veulent qu'on ne soit baptisé que quand on peut faire le choix soi-même. C'est absurde: les enfants n'ont pas été consultés pour savoir s'ils voulaient naitre, on ne les consulte pas pour ce qui concerne leur éducation, l'apprentissage de la lecture... et à fortiori à propos de leur vie surnaturelle. Le baptême introduit l'enfant comme fils du Père et donc de Marie, Mère de tous les hommes. C'est un sacrement car il est pris acte dans le Ciel de cette adhésion et le Ciel en tient compte. La confirmation est là pour rendre définitive et personnelle cette adhésion à un âge où le baptisé est capable de le faire de lui-même. Le baptême est fait en présence de la Trinité et le nouveau disciple entend les paroles du prêtre qui proclame : « Je te baptise au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit » comme Jésus l'a dit. (référence aux évangiles à mettre ici)

Le croyant s'interroge sur la venue de l'Esprit saint dans le baptisé car celui-ci ne semble pas être plus éclairé après le baptême qu'avant. Au moment du baptême, le saint Esprit descend effectivement sur le baptisé et accueille son souhait (si c'est un adulte) ou le souhait de sa famille (si c'est un enfant) d'entrer dans la communauté des sauvés. Cela n'implique pas que la foi ou la science des choses célestes soient infusées miraculeusement dans le baptisé. Il devra par ses libres choix futurs devenir conscient, reconnaissant et digne de rester fidèle à son souhait. Si c'est un enfant, ceux qui l'ont fait baptiser devront lui assurer un parcours qui lui permette de progresser par un enseignement adéquat et l'encouragement à acquérir les vertus nécessaires.

2. La Confirmation

Par la confirmation, la personne devient disciple à un âge où elle est capable de le faire en conscience.
Cela fait penser aux trois questions posées par Jésus à Pierre: "Pierre, m'aimes-tu?"
La première fois, Pierre a répondu avec le coeur, sous l'effet de l'émotion;
la deuxième fois, Pierre a donné une réponse réfléchie;
la troisième fois, Pierre donnait une réponse définitive.
C'est pourquoi, les personnes consacrées font leurs voeux en 3 fois et c'est une sage mesure.

L'évêque pose les mains sur le confirmand, lui donne une oction d'huile bénite appelée le Saint Chrême et dit : «Sois marqué de l'Esprit-Saint».
Il reçoit l'Esprit Saint en lui, cela ne signifie pas qu'il L'accepte, le disciple va se laisser imprégner par les enseignements de l'Evangile sous l'action de l'Esprit saint. Ceci n'est pas acquis d'avance car l'Esprit saint agit en nos coeurs par des méthodes naturelles.

Ce n'est que dans des cas exceptionnels que le saint Esprit fait irruption par le biais d'événements surnaturels. C'est le cas pour des personnes qu'Il a choisies pour une mission donnée ou des personnes qui le lui demandent avec sincérité, empressement et une patience tenace.

3. L'Eucharistie

L'Eucharistie, qu'on appelle communément la Messe, est avant tout la fête de la Victoire planétaire du Bien personnifié par Jésus-Christ, sur le Mal, personnifié par Satan.
Cette Victoire a été obtenue au prix d'une âpre guerre menée par le Seigneur sur la Croix.
Cette fête a un côté douloureux et un côté immensément joyeux. Lors de l'Eucharistie, Jésus redescend dans notre humanité, matérialisé dans le pain et le vin comme Il l'a fait la veille de sa mort. L'Eucharistie est donc un renouvellement de la dernière scène et comprend la consécration du pain et du vin faite lors de l'élévation à l'image des gestes de Jésus, et la communion qui est le partage du repas avec ses fidèles.
La présence réelle de Jésus dans le pain et le vin est un mystère que l'on ne peut comprendre mais que nous pouvons accepter grâce aux nombreux témoignages des mystiques auxquels Jésus a confirmé la chose.
Même des prêtres peuvent être en proie au doute et Jésus est venu à leur secours en réalisant un certain nombre de miracles qui confirment sa présence réelle dans l'hostie. L'assistance à la Messe dont l'Eucharistie est le centre, est très méritoire et le Seigneur accorde beaucoup d'indulgences à ceux qui s'y tiennent.

Un paragraphe est dédié à ce sacrement et en montre d'autres facettes.

4. La Pénitence ou la confession des péchés

A la lecture de Maria Valtorta, on se rend compte que Jésus ne peut pardonner une faute que si elle est avouée. L'aveu est dur, on se souvient des aveux de sainte Aglaé qui vient avouer ses fautes affreuses aux pieds de Jésus.
Sainte Aglaé est tombée dans l'oubli alors que Jésus l'a donnée en magnifique exemple à ses apôtres. Elle avait 26 ans; après ses aveux dans les larmes, Jésus l'a envoyée au loin dans la solitude. D'abord pour la protéger contre son proxénète et la haine des Juifs qui l'auraient lapidée mais aussi pour qu'elle soit parfaitement purifiée de ses fautes.

Aglaé obéit immédiatement avec l'amertume de devoir quitter Jésus, mais pleine de confiance et dans le désir profond de vouloir expier. Jésus lui annonce qu'Il lui donnera le plus beau cadeau qu'Il puisse lui faire: Il lui annonce qu'Il lui offrira sa vie dans 2 ans et qu'elle aura la joie de le rejoindre peu après.

Je pense que Aglaé est la première personne à qui Jésus annonce sa mort sacrificielle; l'épisode a lieu à la fin de la première année de Sa vie publique.
Dieu ne reviendra plus sur les péchés avoués et pardonnés lors de ce sacrement, c'est donc un immense don de Sa miséricorde dont on n'a pas conscience.

5. Le mariage

L'humanité est basée sur le couple et donc sur des êtres sexués.
Le couple est une image humaine de la Trinité et de la sainte famille: l'association d'un homme et d'une femme dans l'amour, la charité, la patience, l'encouragement du conjoint dans son chemin vers la vraie Vie, dans la fidélité et la durée. Le mariage s'accompagne du projet de créer une famille qui donnera vie à des enfants qui auront l'occasion d'entrer dans la Vraie Vie éternelle. Un pareil engagement suppose que le projet des époux soit clair dans leur esprit et qu'ils se sentent capables d'y faire face. Une ombre dans leur projet peut tout faire chavirer !
Dieu, notre Père, bénit le mariage et les mariés qui accueillent cette bénédiction bénéficieront de toute Sa protection.

Le mariage est un engagement des époux à se soutenir mutuellement dans leur préparation à la vraie Vie.
Au début, cet engagement est joyeux, plus tard, cet engagement murit et porte ses fruits au prix d'amour authentique et de souffrances offertes. Il arrive un moment où il faut prouver à l'autre qu'on l'aime vraiment, ce n'est pas dans le plaisir mais dans l'épreuve qu'on peut le faire.
C'est un sacrement parce que Dieu lie les mariés et participe à cet engagement à soutenir l'autre jusqu'à la fin de la vie terrestre.

En bénissant les mariés, notre Père céleste s'engage aussi à venir en aide aux mariés, mais les mariés se confient-ils à Dieu dans les moments difficiles? Les couples sans la foi et le sens du don de soi ont bien peu de chances de tenir et la rupture, renoncement à cet engagement, est une défaite catastrophique qui a tant de répercussions graves.

Surtout depuis l'apparition de la pilule contraceptive, le mariage est souvent considéré comme un important divertissement qui doit répondre aux aspirations du moment. L'ambiance actuelle encourage à l'épanouissement personnel et à l'utilisation de l'autre dans son propre intérêt.

Le diable ne nous tente pas par le mal, il n'y arriverait pas. Il nous tente par le bien:
celui qui trompe sa femme pense à tout le bien qu'il fait à son amie mais oublie la violence qu'il fait à sa femme.
Je pense à cet homme qui construit son commerce dans un dur labeur avec sa femme et qui, vingt ans plus tard la quitte pour jouir de sa fortune faite avec une plus jeune.
La seule solution est de suivre le Christ sur son chemin de croix inévitable et d'implorer Son secours dans les embuches. Il n'y a pas de disciple sans souffrances et aucune souffrance sans grâces proportionnelles. En fait, le mariage peut devenir un véritable sacerdoce. La tentation de Henry Ford illustre bien ceci. Henry Ford a révolutionné les méthodes de fabrication des voitures dans le but louable de les mettre à la portée de tous. Dans son travail harassant, il a pu s'appuyer sur une secrétaire formidable qui a tout sacrifié pendant de nombreuses années pour le soutenir. Tous les patrons savent à quel point une bonne secrétaire dévouée à sa mission est précieuse. Cela peut créer des liens très étroits et de grandes dettes morales. A la fin de sa vie, il a fini par divorcer pour l'épouser. Il était mal pris !

Etant donné la confusion qui règne aujourd'hui, il est nécessaire de faire une précision concernant les mariages mixtes.
Recourons d'abord au cathéchisme catholique:
article 1634 concernant les mariages mixtes entre baptisés de confession différente (donc entre chrétiens): La différence de confession entre les conjoints ne constitue pas un obstacle insurmontable pour le mariage lorsqu'ils parviennent à mettre en commun ce que chacun d'eux a reçu dans sa communauté et à apprendre l'un de l'autre la façon dont chacun vit sa fidélité au Christ.

Mais les difficultés des mariages mixtes ne doivent pas non plus être sous-estimées. Elles sont dues au fait que la séparation des chrétiens n'est pas encore surmontée.
Les époux risquent de ressentir le drame de la désunion des chrétiens au sein même de leur foyer. La disparité de culte peut encore aggraver ces difficultés. Des divergences concernant la foi, la conception même du mariage, mais aussi des mentalités religieuses différentes, peuvent constituer une source de tensions dans le mariage, principalement à propos de l'éducation des enfants.

Une tentation peut se présenter alors : l'indifférence religieuse.

Le mariage étant un sacrement, le mariage entre un baptisé et un non-baptisé est un non-sens: le non-baptisé n'est évidemment pas en mesure d'accueillir ce sacrement comme tel.

Mais comme la mode est d'ouvrir toujours et toujours toutes les portes, une possibilité s'offre:
article 1635 du cathéchisme concernant le mariage entre baptisé et un non-baptisé:
D'après le droit en vigueur dans l'Église latine, un mariage mixte a besoin, pour sa licéité, de la permission expresse de l'autorité ecclésiastique donc de l'évêque.


Dans le cas du mariage entre un baptisé et un non-baptisé,
Qui des deux conjoints va déterminer l'orientation de l'enseignement de la foi aux enfants? C'est ce point qui est le plus à l'origine des discordes graves car sans les enfants, il peut arriver que les époux, quand ils ont une vraie foi vivante, vivent individuellement leur foi dans des cultes et rites différents et souvent antagonistes (contradictoires), cette liberté de l'autre reconnue lors du mariage est néanmoins souvent mise en péril par le désir ardent de convertir l'autre par des pressions qui transgressent les principes de liberté.

C'est généralement le cas à l'âge mûr au moment où on se pose des questions existentielles, où on se remet profondément en question, où on veut vivre profondément sa foi et où on ressent le devoir de convertir son entourage, à commencer par son conjoint.
Rester maitre de ses sentiments, tenir à sa foi, choisir son conjoint de façon à pouvoir partager sa foi avec lui dans un consensus constructif reste une vertu extrêmement précieuse.
Il est impossible de devenir un acteur (apôtre) ou un témoin actif de sa foi sans l'assentiment de son conjoint. Mais ceci n'est pas dans l'air du temps !

Une excellente chose est de demander à son ange gardien de choisir son époux car le mariage est une longue aventure dangereuse.
On ne connait pas l'évolution de l'autre et, en fait, il faudrait le connaitre très bien et depuis longtemps pour savoir si on formera un couple bien assorti.

lien vers le mariage dans le catechisme

6. L'onction des malades

L'onction des malades est une onction d'huile par laquelle la personne accueille avec confiance la grâce que le Père veut lui donner. L'onction est aussi un sacrement puisque Dieu y a une part active. Comme pour les autres sacrements, Dieu utilise des événements terrestres pour agir dans l'ombre, dans la discrétion sur le plan spirituel. Il laisse à l'homme sa liberté d'accueillir comme il le souhaite Son onction. Le malade ne guérit que rarement suite à une onction, la grâce est intérieure, Dieu met la personne dans un état favorable et l'accompagne dans sa douleur.

Le disciple doit un jour passer par la case de la passion, c'est celui qui y échappe qui pose problème.

7. L'ordination sacerdotale et autres consécrations

Le disciple suit le Seigneur.
L'apôtre est choisi par le Seigneur.

Padre Pio confirme bien que le prêtre ne choisit pas lui-même son choix: c'est Jésus qui le choisit. (Padre Pio mon Père spirituel Emanuele Brunatto édition de l'Orme Rond)
Le prêtre a reçu un appel et son chemin normal est d'y répondre. Toute consécration est un pas vers Dieu, c'est un pas vers notre propre divinisation. Dieu seul peut communiquer sa vie divine, c'est donc Dieu qui consacre.
La personne consacrée n'a donc fait qu'accepter l'invitation de Dieu à sa divinisation. (René Laurentin Retour à Dieu par Marie O.E.I.L., p80) La divinisation est une communication immédiate de Dieu à sa créature, de sa propre vie; c'est un bouleversement complet.

Se donner entièrement au Christ pour toute sa vie est un engagement immense. Les jeunes qui osent une telle chose interpellent vivement les autres. Le sacerdoce est un grand sacrifice qui entraine Dieu à accorder d'immenses grâces. Quand on fréquente le bon Dieu, on devient tout proche de Lui, faire marche arrière devient impossible. L'esprit est fort mais la chair si faible... Le consacré ou la consacrée arrivera-t-elle à s'accrocher aux promesses du Christ à ses apôtres pour tenir le coup? Ne critiquons jamais ceux qui "craquent": ils sont tombés de l'échelle mais ont eu tant de mérite à monter dessus !

Les prêtres garderont le célibat, quoi qu'on en pense aujourd'hui où on remet tout en question, parce que Jésus a besoin du don total de leur vie. Les femmes qui veulent devenir prêtres se trompent dans leur vocation, d'autres vocations appropriées les attendent. (références en attente)

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