Puy-en-Velay 430
premier lieu d'apparition connu de Marie en France
Puy se trouve non loin de Ceyssac en Auvergne à mi-distance entre saint Flour et Valence.
Dans la vallée parcourue par une rivière, La Borne, le petit village d'Anicium en dessous de deux rochers:
le roc Corneille et le roc d'Aiguilhe.
Vers 350, Austremoine, évêque d'Avernes avait envoyé le prêtre Marcel à Galabrum, aujourd'hui Espaly tout proche pour y prêcher l'Evangile.
En 430, une dame paralysée désespérée vient de Ceyssac implorer la guérison près du rocher Corneille.
Marie lui apparait soudain entourée d'anges.
Un de ceux-ci lui dit que le Reine du Ciel veut faire de ce lieu son domaine,
y recevoir des prières et les exaucer.
La dame guérit instantanément.
On construit un sanctuaire et les pèlerinages commencent dés le Ve siècle.
Un an plus tard a lieu le concile d'Ephèse où on proclame que Jésus est vrai Dieu et vrai homme, et donc Marie "Théotokos", Mère de Dieu.
Anicium devient un très haut lieu de pèlerinage.
On découvre en 834 le tombeau de l'apôtre saint Jacques à Compostelle et en 950, Goldescalc, évêque du Puy, y fait un des premiers pèlerinages.
Le Puy devient un point de départ vers Compostelle par la Via Podiensis.
source
C'est au Puy que Adhémar, évêque de Monteil, compose le Salva Regina complété en sa dernière phrase par saint Bernard.
Pendant tout le moyen-âge, les grands comme les papes, des rois comme saint Louis, la mère de Jeanne d'Arc Isabelle Romée invitée
par sa fille pour le grand jubilé de 1429, y viennent en pèlerinage.
Une grande statue de 16m de Notre Dame de France (Vierge à l'enfant couronnée) est érigée sur le rocher Corneille en 1860 par
Monseigneur de Molhon à partir de 213 canons provenant de prise Sébastopol pendant la guerre de Crimée en 1855.
L'église saint Michel d'Aiguilhe a été bâtie au sommet du rocher d'Aiguilhe de 82m de haut.
en savoir plus
FRISE chronologique des Apparitions de Marie
Brigitte de Suède 1303 - 1373
grande visionnaire
Brigitte de Suède est une de nos plus grandes visionnaires dont les visions intemporelles sont du plus grand intérêt,
elle est reprise dans la page dédiée aux visionnaires
Dans son "livre des questions", on voit que le Seigneur avait déjà fort bien éclairé humanité sur une foule de questions que le croyant se pose légitimement.
Nos ancêtres n'étaient pas des ignares !
Notre Dame des trois Epis 3 mai 1491
Thierry Schoeré
Le 3 mai 1491 est le jour du marché de Niedermorschwihr en Alsace près de Colmar dans le Haut-Rhin.
Thierry Schoeré, un forgeron d'Orbey, en y allant, dit au pied d'un chêne auquel on a attaché un crucifix,
une petite prière pour un paysan qui s'était jadis mortellement blessé avec sa faucille à cet endroit.
Soudain, la sainte Vierge lui apparait avec 3 épis de blé dans la main droite et un glaçon dans la main gauche.
Le glaçon représente notre insensibilité glaciale et les misères qui s'abattront sur le pays si l'on ne se convertit pas et on n'expie pas pour ses péchés.
Les épis représentent les bienfaits que Dieu accordera à ceux qui changent de vie.
Elle l'arraisonne en cette sorte : «Va-t'en plus vite que le pas à Niedermorschwihr,
dénonce aux habitants qu'ils aient à rentrer sérieusement en eux-mêmes, qu'ils effacent les taches de leur vie passée,
qu'ils en fassent pénitence, et de ces signes avertissent charitablement leurs voisins.
Qu'ils ordonnent des Oraisons Publiques, qu'ils crient miséricorde et se mettent en devoir d'annoncer la justice divine.
Que s'ils n'en tiennent compte, qu'ils attendent assurément un dégât général des fruits de leurs arbres et de leurs moissons.»
Il réplique à la Vierge, d'une voix tremblante
«Hélas et comment me croiront-ils, si je leur porte cette nouvelle?»
«Ces signes, reprend la Vierge, que tu vois en mes mains, donneront crédit à tes paroles»
Thierry arrive au marché mais n'ose pas transmettre le message.
Il achête un sac de blé et veut le mettre sur sa monture mais impossible de le soulever!
Il comprend et demande pardon à Marie et transmet le message, racontant à tous ce qu'il a vécu.
Aussitôt, plus de problème pour porter le sac et il rentre chez lui.
Une chapelle de bois est édifiée dés cet été 1491 à l'endroit de l'apparition, la foule afflue et de nombreux miracles sont allégués.
Une église plus vaste est édifiée en 1493.
Les protestants détruisent le sanctuaire en 1636, il est reconstruit en 1640.
En 1661 le sanctuaire est tenu par des Antonins, en 1779 par des Capucins, en 1824 par des Rédemptoristes,
en 1842 par les Pères du Précieux Sang et depuis la fin de la guerre 14-18 de nouveau par des Rédemptoristes.
Une vaste église Notre Dame de l'Annonciation a été construite en 1968 dans le style des années 60.
En 1922, une grande statue du Christ haute de 17m est érigée au sommet de la montagne des Trois Epis.
Depuis le 3 mars 1952, une adoration permanente a lieu pendant la journée.
On voit ici tout l'impact qu'une seule apparition a pu avoir!
Source: cet article du Père Alphonse Peter sur
le site dédié à Notre Dame des 3 Epis
Notre Dame de Cotignac 10 et 11 août 1519
Jean de la Baume
La longue histoire de Cotignac commence le matin du 10 aout 1519 quand le bûcheron Jean de la Baume
monte dans le mont Verdaille près de Cotignac, chercher du bois.
Pendant sa prière du matin, il lève la tête et voit la sainte Vierge avec l'enfant Jésus dans les bras,
accompagnée de saint Bernard, sainte Catherine et de l'archange Michel.
La sainte Vierge lui demande l'édification d'une chapelle en son honneur sous le titre de Notre Dame des grâces
et des processions pour recevoir tous les dons qu'Elle désire y répandre.
Il hésite: aurait-il rêvé? Mais le lendemain, la même scène se répète.
Il n'hésite plus et avertit son curé et les notables du village, leur racontant ses aventures.
La décision est vite prise, et le 14 septembre, la première pierre de la chapelle est posée.
Saint Joseph de Cupertino 1603-1663
le saint des lévitations
La vie des saints n'est pas l'objet de ce site, cependant, nous en faisons mention, en raison de la grande originalité des manifestations dont il a fait l'objet.
Saint Joseph de Cupertino est né le 17 juin 1603 dans une étable.
En effet, son père est décédé pendant la grossesse de sa mère et la famille étant endettée, ils ont dû vendre tous leurs biens.
Il vivait dés son plus jeune âge entre Ciel et terre, à 5 ans déjà, il priait intensément.
Il avait une réputation de "tête en l'air" et avait peu de dons intellectuels.
Il avait 3 grandes qualités: toujours joyeux, il était très modeste et toujours obéissant.
Il avait la vocation de devenir prêtre.
Il apprend le métier de cordonnier, il est refusé chez les frères conventuels de Naples puis chez les frères mineurs capucins en tant que convers.
Perpétuellement en extase, il est déclaré "inapte à tout"
Sa mère ne savait que faire de son fils. Elle avait 2 frères franciscains.
Joseph finit par être admis malgré tout par son oncle Jean Donato comme frère convers au couvent de Grottella situé près de Copertino.
Il s'occupe de la mule du couvent et, conscient de ses déficiences, il se fait appeler "frère âne".
Il ne sait commenter que le verset 27 du chapitre 11 de Luc: " Heureuse la femme qui t'a porté...".
Lors de son examen pour être admis aux ordres mineurs le 3 janvier 1627, il a été interrogé justement sur ce passage !
Il devient sous-diacre puis le 20 mars, diacre.
3 ans plus tard, il veut devenir prêtre, il était incapable de passer les examens.
Lorsque son évêque interroge les candidats, les précédents répondent si bien aux questions,
qu'il n'est pas interrogé, et tout le groupe est ordonné, ceci le 4 mars 1628 !
Ses difficultés, son courage et sa ténacité lui valent d'être le patron des candidats.
Le pape Urbain VIII lui est favorable. Il a été béatifié par Benoït XIV en 1753 et canonisé par Clément XIII le 16 juillet 1767.
Jean-Paul II l'a appelé "le saint des lévitations" car
70 cas avérés de lévitations ont été recensés à sa canonisation, dont certaines à 7 ou 8 mètres du sol !
Il était gèné par l'attention que lui attiraient ces prodiges et s'en excusait.
Lors d'une procession, il lévite et, obéissant à son supérieur qui lui ordonne de redescendre,
il se retrouve dans un arbre et il a fallu apporter de loin une grande échelle pour le ramener!
En 1645, l'ambassadeur d'Espagne lui rend visite avec sa femme.
On va le chercher à sa cellule; aussitôt qu'il entre dans l'église, il lévite au dessus d'eux et ne peut leur parler;
revenu sur le sol, il retourne tout confus dans sa cellule. La femme tombe dans les pommes.
Il lévite sous le regard du Pape Urbain VIII. Urbain VIII dit: "Si cela se présente, je veux témoigner pour sa canonisation"
Un jour, il lévite jusqu'à la voûte de l'église à 6 m de haut et ne peut redescendre avant que le Seigneur le décide!
Il est décédé à 60 ans le 18 septembre 1663.
D'autres saints ont aussi la réputation d'avoir subi des lévitations:
François d'Assise(1182-1226),
Thomas d'Aquin(1225-1274),
Catherine de Sienne(1347-1380),
Thérèse d'Avila(1515-1582),
Jean de la Croix(1542-1591),
Marie d'Agreda(1602-1665),
Isaac Newton(1642-1727)
Padre Pio(1887-1968),
et une trentaine d'autres mystiques...
Carlos Eire "Ils ont volé: une histoire de l'impossible"
cath.ch les saints volants miracles ou mirages?
source
Sainte Anne d'Auray 1625
Yvon Nicolazic 1591 - 1645
Kerrana est un petit hameau de Bretagne dans le diocèse de Vannes de 7 fermes et de 50 habitants.
Sainte Anne y est vénérée depuis des lustres. "Keranna" signifie village d'Anne.
Yvon Nicolazic vit dans sa ferme avec sa femme Guillemette Le Roux, sa soeur et son beau-frère.
Ce sont des fermiers courageux et pieux.
Yvon est marié depuis 10 ans et souffre de ne pas avoir d'enfant.
Après les apparitions ils en auront 4: Sylvestre (1628) devient prêtre à Pluneret et meurt à 31 ans;
Jeanne (1630), Yves (1636) et Julien (1640)
Un soir d'été en 1623, un mystérieux flambeau éclaire sa chambre, c'est la première manifestation.
En août 1623, Sainte Anne apparait à la fontaine de Kerrana à Yvon et son beau-frère alors qu'ils y amènent leurs boeufs à l'abreuvoir.
Elle lui apparait ensuite pendant plusieurs mois à la fontaine, chez lui ou près d'une croix sur la route de Pluneret.
Son recteur le presse de demander à la dame de se présenter.
Le 25 juillet 1624, sainte Anne se présente:
"Yvon, ne craignez pas, je suis Anne, Mère de Marie;
dites à votre recteur qu'il y a eu autrefois,
dans la pièce de terre appelée le Bocenno, avant même qu'il y ait eu aucun village, une chapelle,
la première qui me fût dédiée dans le pays des Bretons.
Il y a aujourd'hui neuf cent vingt-quatre ans et six mois qu'elle est ruinée.
Je désire qu'elle soit rebâtie au plus tôt, et que vous preniez soin vous-même de cela.
Dieu veut que je sois honorée ici."
Le 7 mars 1625, sainte Anne lui dit:
«Yvon, appelez vos voisins, comme on vous l'a conseillé; menez-les où ce flambeau vous conduira,
vous trouverez l'image qui vous mettra à couvert du monde, lequel connaîtra enfin la vérité de ce que je vous ai promis.»
C'est ainsi que, accompagné de ses voisins, il suit le flambeau miraculeux jusqu'à ce que celui-ci s'enfonce dans le sol.
Ils découvrent ensemble dans les ruines d'une chapelle du 7e siècle, une statue de sainte Anne.
Yvon transmet la demande d'une chapelle à son recteur qui le rabroue sévèrement.
Heureusement, il se confie à son curé et aux Pères Carmes qui le soutiennent.
Plus tard: «L'affluence du monde qui me viendra en ce lieu sera le plus grand miracle de tous.»
Sainte Anne donnera un signe pour prouver l'origine divine de ces apparitions.
Ce signe est la conversion de Pierre de Kériolet, un véritable brigand.
Le 3 janvier 1636, Pierre de Keriolet a 36 ans.
Pendant un exorcisme, une séculière du couvent de Loudin dévoile des faits précis de sa vie,
elle lui rappelle son voeu non accompli d'aller en pèlerinage à Notre Dame de Liesse et son séjour à la Chartreuse.
Intrigué, Kériolet interroge : "Pourquoi ai-je quitté la Chartreuse?"
"Dieu ne pouvait souffrir un homme si impur dans une si sainte maison."
Il en est bouleversé et se convertit aussitôt, il deviendra prêtre. Sa maison devient un véritable hopital pour les mendiants.
En 1658, il devient malade. Le 8 octobre 1690, à 58 ans, il décède entouré des Pères Carmes.
Sa tombe se trouve à côté de celle de Yvon dans la basilique de sainte Anne d'Auray.
La maison d'Yvon Nicolazic, détruite par un incendie, a été reconstruite à l'identique au début des années 1900.
Monseigneur de Rosmadec reconnait la véracité des dires de Yvon et fait appel aux Pères Carmes pour accueillir les pèlerins.
La renommée de Keranna devient absolument énorme.
Anne d'Autriche y fait prier pour obtenir par l'intercession de sainte Anne, la naissance d'un fils. Ce sera Louis XIV.
L'afflux de pèlerins est tel qu'il a fallu bâtir une gare à Pluneret, la seule de France surmontée d'une statue, celle de sainte Anne et Marie.
Napoléon III, le général Mac Mahon, le Général de Gaulle, Giscard D'Estaing y vont.
sources: livre «Sainte-Anne-d'Auray - Histoire d'un sanctuaire en pays breton de 1625 à nos jours» de Cécile Perrochon
et le site du sanctuaire de sainte Anne d'Aubray
Notre Dame des Victoires 1629
bataille de Lépante article en rédaction
Notre Dame de Bargemon 1635 (Notre-Dame de Montaigu)
Elizabeth Amic
Ci-contre la reproduction du tableau de Notre Dame de Bargemon réalisé en 2016 par Marie Para, artiste-peintre à Bargemon,
selon la description exacte de l'apparition faite par madame Caille le 17 mars 1635.
Tout commence par un chêne situé sur une colline appelée Montaigu, à Sichem, dans le haut-var en France.
On y a aménagé une niche pour y abriter une petite statue de la sainte Vierge.
Un jeune berger la trouve si belle qu'il la dérobe et la cache sous sa veste.
Mais le malheureux en est resté comme paralysé, reste immobilisé près de l'arbre et ne peut rentrer chez son maitre.
Celui-ci, inquiet pour son troupeau, finit par le retrouver. Il lui reprend la statuette et la remet à sa place.
Aussitôt, le berger retrouve la liberté de mouvement. Ils s'en vont raconter à tous ces merveilles et de nombreux miracles s'ensuivent.
Ce chêne a servi plus tard à la fabrication de nombreuses statuettes distribuées partout en Europe, auxquelles on a attribué de nombreux miracles.
A Paris, saint Fiacre, Augustin déchaussé, a apporté une de ces statuettes sur le lieu des fondations de l'église Notre-Dame des Victoires.
Saint Fiacre a aussi prophétisé la naissance de Louis XIV et a créé le sanctuaire de Notre-Dame de Grâces à Cotignac.
En 1635, Elizabeth Amic, épouse de Jean Caille souffre depuis 2 ans d'une fièvre étique qui l'affligeait et la mettaient par terre 5 ou 6 fois par jour.
Exténuée, elle n'attendait plus qu'un secours du Ciel ou sa fin.
Le 17 mars 1635, elle reçoit la visite d'une belle pélerine qui venait de l'étranger.
Comme elle invitait cette pélerine à se reposer et se restaurer, celle-ci dit vouloir d'abord aller prier à l'église.
Elles y vont et au retour, la dame repart, disant qu'elle n'est venue que pour la guérir et demander une robe pour remplacer celle toute usée qu'elle a sur elle.
Le lendemain, son mari reçoit des confrères de la chapelle des pénitents blancs qui lui demandent de restaurer
la châsse d'une petite statue de Notre Dame de Montaigu originaire de Belgique.
Elizabeth reconnait immédiatement la robe de la statuette et sent ses douleurs disparaitre.
Depuis le jour de cette guérison très remarquée, la très Sainte Vierge accorde tant de grâces à la chapelle de Notre Dame de Bargemon
que Louis XIII doit émettre un décret pour gérer l'accès au lieu.
A l'époque, les Pères Augustins Déchaussés sont installés à Bargemon et le Père Raphaël est en charge de la chapelle-sanctuaire.
Il est de ce fait le témoin privilégié de tous les miracles attribués à la statuette miraculeuse.
Il a transcrit les prodiges qui s'y sont produits depuis le début et en a fait une publication cinq ans plus tard.
A la Révolution, on cache la statuette. En 2012, le Père Philippe-Marie Métais-Fontenel découvre dans son presbytère, la statuette et
le livre du Frère Raphaël qui relate avec beaucoup de détails l'histoire et les guérisons ayant eu lieu entre 1635 et 1640.
Ce livre a été réédité et est disponible à l'association Notre Dame de Bargemon. editionsbenedictines.com isbn978-2-84863-180-6
page sur Notre-Dame de Bargemon
histoire de Notre-Dame de Bargemon
Notre Dame de Bretagne à Querrien 1652
Notre Dame de toute aide Jeanne Courtel
En 610, saint Gal, un moine irlandais, avait fait jaillir une source et fait une statue de la Vierge à l'enfant.
La statue fut perdue.
Jeanne de Courtel est née en 1641 sourde et muette. Le 15 août 1652, elle a 11 ans, elle fait paitre ses moutons dans le champs de Fontanelle.
Elle voit Notre Dame qui lui demande un agneau.
Elle rentre vite chez elle et demande à ses parents l'agneau demandé.
Consternés d'entendre leur fille parler, ils croient immédiatement au miracle et, reconnaissants,
ce n'est pas un agneau qu'ils veulent offrir, c'est tout le troupeau.
Le lendemain, puis le 17 et le 18, Jeanne revoit Notre Dame qui lui demande de faire ériger près de la source de saint Gal,
une chapelle en son honneur.
Marie désigne l'endroit où se trouve la fameuse statue perdue depuis si longtemps.
La statue est retrouvée intacte et propre dans un marécage.
Notre Dame de toute aide nous prodigue de nombreux miracles de guérison.
Jeanne décède le 8 octobre 1703.
Paray le Monial 1673 - 1687
Marguerite-Marie Alacoque
Le message de Jésus à Marguerite-Marie peut se résumer comme ceci :
Jésus :
«
Voilà ce Coeur qui a tant aimé les hommes qu'il n'a rien épargné jusqu'à épuiser et se consumer pour leur témoigner son amour;
et pour reconnaissance, je ne reçois de la plupart que des ingratitudes, par leurs irrévérences et leurs sacrilèges,
et par les froideurs et les mépris qu'ils ont pour moi dans ce Sacrement d'Amour. »
Réponse de Marguerite-Marie :
«
Mon Dieu, mon unique et mon tout, Vous êtes tout pour moi et je suis toute pour Vous ! »
Note de la rédaction:
Le bon Dieu a beaucoup demandé à Marguerite-Marie, non pas pour satisfaire Son bon plaisir mais par nécessité.
L'effort et la souffrance sont nécessaires au salut de l'humanité, la vie de Jésus en témoigne; et malgré leur horreur apparente,
ils sont peu de chose par rapport à ce que notre Père céleste débonnaire nous accorde: une vie éternelle de bonheur sans ombre.
La gravité des blessures que nous causons au Seigneur doivent être comprises dans la perspective de la grandeur de Son Amour et de Ses bienfaits.
Les hommes ne bouleversent-ils pas toute leur vie par amour? L'amour rend fragile.
Quand on parle de craindre Dieu, ne faut-il pas surtout craindre de le blesser?
Celui qui blesse Dieu un jour et se reprend est un pécheur repenti; celui qui persévère se met dans une situation dangereuse.
Celui qui se fait fidèle à un groupe qui sappe la foi, qui s'oppose au plan de salut et d'Amour de Dieu se fait son ennemi juré
et tombera sous le bras de Sa justice:
en entrant dans la Vraie Vie, il se verra comme Dieu le voit, il se jugera lui-même comme Dieu le jugera.
En quittant cette vie où tout repentir est encore possible, il ne pourra plus revenir en arrière et se damnera éternellement.
Il ne pourra en vouloir à personne, il aura fait son choix et aura persévéré dans sa voie.
Cette remarque trouve bien sa place ici car dans les messages de Jésus à Marguerite-Marie, Dieu fait connaitre son immense Amour mais aussi Sa justice.
Marguerite est née le 22 juillet 1647 dans le Charolais.
Sa mère a été trahie par son beau-frère et a tout perdu. Son père meurt très jeune, Marguerite n'a que huit ans.
Elle est alors placée en pension chez les Clarisses de Macon, elle est atteinte d'une maladie osseuse qui la tient paralysée pendant près de quatre ans.
Après s'être consacrée pour toujours à Marie, elle retrouve subitement la santé.
Marguerite entre en 1671 au monastère de la Visitation de Paray-le-Monial.
La première apparition en 1673, devant le Saint Sacrement.
Jésus lui découvre les merveilles de son amour et les secrets jusqu'alors cachés de son Coeur.
"Mon divin Coeur est si passionné d'amour pour les hommes"... "qu'il faut qu'il se manifeste à eux
pour les enrichir de ses précieux trésors qui contiennent les grâces pour les retirer de l'abîme de perdition."
Après, Il me demanda mon coeur... et le mit dans le sien.
Première apparition du Coeur de Jésus : l'image de son Sacré-Coeur
Le divin Coeur se présente à elle avec une couronne d'épines qui représente les piqûres que nos péchés Lui font,
et d'une croix au-dessus qui signifie que, dès les premiers instants de son Incarnation,
Il fut rempli de toutes ces amertumes qu'allaient Lui causer
les humiliations, pauvretés, douleurs et mépris que son humanité sacrée devrait supporter pendant tout le cours de sa vie et dans la sainte Passion...
Il manifeste son Coeur aux hommes, avec tous les trésors d'amour, de miséricorde, de grâces, de sanctification et de salut qu'Il contient
par son ardent désir d'être aimé des hommes et de les retirer de la voie de perdition où Satan les précipite en foule.
Jésus promet que là où l'image de son Coeur sera exposée pour être honorée, Il répandra ses grâces.
"partout où cette image sera exposée pour y être singulièrement honorée,elle y attirera toutes sortes de bénédictions...
dans le coeur des personnes qui l'honoreront, seront répandus en abondance tous les trésors d'amour, de miséricorde, de sanctification et de salut dont son Coeur est rempli"
Deuxième apparition du Sacré Coeur: la pratique des premiers vendredis du mois et de l'Heure Sainte
Jésus se présente à Marguerite avec ses 5 plaies, sa poitrine et son tout aimant et tout aimable Coeur.
Il lui montre jusqu'à quel excès son coeur l'a porté à aimer les hommes dont Il ne reçoit que des ingratitudes et des méconnaissances."
Jésus lui demande d'introduire dans l'Eglise en l'honneur de Sa Passion
la pratique de communier chaque premier vendredi du mois et de L'accompagner dans Sa prière au Père à l'Heure Sainte,
c'est à dire dans la nuit de chaque jeudi au vendredi de 23h à minuit, en souvenir de Sa tristesse mortelle au jardin des Oliviers
pour s'unir à l'affliction qu'il ressentit quand ses apôtres l'ont abandonné, et implorer aussi la Miséricorde du Père pour les pécheurs.
Un an plus tard la grande apparition : institution de la fête du Sacré Coeur
Découvrant son Coeur, Jésus lui dit:
« Voilà ce Coeur qui a tant aimé les hommes qu'il n'a rien épargné jusqu'à épuiser et se consommer pour leur témoigner son amour;
et pour reconnaissance, je ne reçois de la plupart que des ingratitudes, par leurs irrévérences et leurs sacrilèges,
et par les froideurs et les mépris qu'ils ont pour Moi dans ce Sacrement d'amour. »
Jésus se dit brisé par les coeurs qui Lui sont consacrés qui en usent ainsi.
C'est pour cela que Jésus lui demande que le premier vendredi d'après l'octave de le fête du Saint-Sacrement (la fête-Dieu) soit dédié à une fête particulière, la fête du Sacré-Coeur.
Cette fête doit être instituée pour honorer Son Coeur, en communiant ce jour-là, et en lui faisant une réparation d'honneur par une amende honorable,
pour réparer les indignités qu'il a reçues pendant le temps qu'il a été exposé sur les autels.
Le Père La Colombière rencontrerait des oppositions mais l'aiderait dans la tâche d'établir cette fête
"mais il doit savoir que celui-là est tout-puissant, celui qui se défie entièrement de lui-même pour se confier à Moi"
Marguerite-Marie fût rapidement incomprise, et même persécutée.
Heureusement, le Seigneur lui envoie Claude de la Colombière, jeune jésuite de 34 ans.
Il est immédiatement certain de la véracité de la vision et se consacrera personnellement au Cour adorable de Jésus.
Le Sacré Côté de Jésus est la demeure de tous ses amants, où ils rencontrent deux vies: l'une pour l'âme, l'autre pour le coeur.
L'âme s'y purifie et y reçoit la vie de la grâce que le péché lui avait ôtée; et le coeur y trouve une fournaise d'amour ardente.
Marguerite-Marie est invitée à prier pour les âmes du Purgatoire, plusieurs personnes lui apparaissent pour lui demander de prier pour soulagement.
Une âme juste peut obtenir le pardon pour mille âmes criminelles...
« Pleure et soupire sans cesse mon Sang répandu inutilement sur tant d'âmes (qui refusent ses dons) »
Il lui fait connaître que la plus agréable prière... est de demander trois choses en son nom :
- la première: offrir au Père éternel ses mérites obtenus pour les pécheurs sur la Croix pour les âmes criminelles à qui le péché a donné la mort;
- la deuxième: lui offrir les ardeurs de son divin Coeur pour satisfaire à la tiédeur de tant d'âmes lâches de son peuple choisi,
en lui demandant d'échauffer leur coeur tiède à son service;
- la troisième: offrir la soumission de sa volonté à son Père éternel pour lui demander la consommation de ses grâces et l'accomplissement de toutes ses volontés.
Le supplice de Marguerite est qu'elle voit Sa pureté qu'il est impossible de supporter, quand elle se voit dans un état si abominable."
Jésus lui exige une obéissance absolue à ses supérieures, "car le Démon, qui enrage de la tromper, n' pa de pouvoir sur les obéissants".
« Tous religieux séparés et désunis de leurs supérieurs doivent se regarder comme des vases de réprobation »
« N'y aurait-il personne qui ait pitié de Moi et qui veuille compatir et prendre part à ma douleur dans le pitoyable état
où les pécheurs Me mettent? »
« Souviens-toi que c'est un Dieu crucifié que tu veux épouser; c'est pourquoi il te faut rendre conforme à Lui.
L'Amour pur ne peut rien souffrir de dissemblable aux amants et ne donne point de repos qu'il n'ait rendu l'amante conforme à son Bien-Aimé.»
On peut répéter souvent dans la journée la prière suivante:
"Ô mon Jésus, pardon et miséricorde,
par les mérites de vos saintes plaies"
Promesses du Seigneur à sainte Marguerite-Marie en faveur de ceux qui pratiquent la dévotion envers son Sacré Coeur:
1 Je donnerai aux âmes consacrées à mon Coeur toutes les grâces qui sont nécessaires à leur état.
2 Je ferai règner la paix dans votre famille.
3 Je vous consolerai dans vos peines.
4 Je serai pour vous un refuge sûr pendant la vie et surtout à l'heure de la mort.
5 Je répandrai d'abondantes bénédictions.
6 Les pécheurs trouveront dans mon Coeur une source et un océan infinis de Miséricorde.
7 Les âmes tièdes deviendront ferventes.
8 Les âmes ferventes s'élèveront rapidement jusqu'à une grande perfection.
9 Je bénirai la maison où se trouvera exposée et vénérée l'image de mon Coeur.
10 Je donnerai aux prêtres le don de toucher les coeurs les plus endurcis.
11 Les personnes qui propageront cette dévotion auront leur nom inscrit de façon indélébile dans mon Coeur.
12 L'Amour tout-puissant de mon Coeur concédera la grâce de la persévérance finale à tous ceux qui communieront le premier vendredi du mois pendant 9 mois consécutifs.
En savoir plus
Le livre "Le message du Coeur Sacré de Jésus" fait connaitre le Coeur Miséricordieux de Jésus par Marguerite-Marie et
fait de nombreux recoupements avec des saints et particulièrement soeur Faustine (1905-1938)
livre réalisé par l'Association Pour la Miséricorde divine
ici le site
ici leurs livres
mail: contact@pourlamisericordedivine.org
le Laus 1664-1718
Benoîte Rencurel
Benoîte Rencurel est née en 1667 à Saint-Etienne d'Avançon dans les Alpes françaises.
Elle perd son père en 1654 et travaille comme bergère.
Très pieuse, elle récite continuellement son chapelet et aspire à rencontrer la sainte Vierge Marie.
En mai 1664, saint Maurice lui apparait et lui annonce qu'elle la verra.
À partir du lendemain, une belle dame lui apparaît quotidiennement pendant quatre mois au Vallon des fours, à proximité de Saint-Etienne.
Comme Benoîte ne sait ni lire ni écrire, Marie l'éduque et cela transforme sa vie.
«Je suis Dame Marie, la Mère de mon très cher Fils.»
En septembre, Marie lui dit « Allez au Laus, vous y trouverez une chapelle d'où s'exhaleront de bonnes odeurs, et là très souvent vous me parlerez ».
Benoîte rencontre Marie au hameau du Laus tout proche où des parfums abondent, dans la chapelle de Bon-Rencontre.
« J'ai demandé ce lieu à mon Fils pour la conversion des pécheurs et Il me l'a accordé »
Marie demande à Benoîte de faire édifier une église où les prêtres pourront confesser les pélerins, ce qui est fait en 1669.
Dès le printemps 1665, les pèlerins affluent au Laus. Ils seront environ 130 000 en 18 mois.
Benoîte remplit auprès d'eux son ministère d'accueil, de prière et de pénitence.
Ayant reçu le don de pouvoir lire dans les consciences, elle éclaire leur démarche de conversion et les envoie vers les prêtres émerveillés par la qualité des confessions.
Les guérisons et les conversions sont très nombreuses. Entièrement vouée à sa mission, Benoîte vient résider à plein temps au Laus en 1672.
Pendant 54 ans, Marie continue de lui apparaître pour la soutenir dans son apostolat et poursuivre son éducation.
Benoîte voit la Vierge Marie, le Christ en Croix, saint Maurice, sainte Barbe, saint Joseph, saint Gervais et saint Protais, l'enfant Jésus, sainte Catherine de Sienne, les anges, et le diable.
Elle connaît des expériences mystiques comme la vision du Paradis.
Elle a 5 fois la vision du Christ crucifié sur la croix d'Avançon.
Elle vit une « crucifixion mystique » chaque vendredi pendant plusieurs années.
Elle subit des attaques spirituelles et physiques du démon, la mise à l'écart par des prêtres de tendance janséniste pendant 20 ans.
Elle décède le 28 décembre 1718. Le Lauss dépend du diocèse de Gap et d'Embrun.
Une lampe brille en permanence pour indiquer la présence réelle de Jésus dans le tabernacle.
Cette lampe est alimentée par de l'huile, moyen choisi par Marie pour accorder des grâces : guérison corporelle ou grâce spirituelle.
Cette huile est distribuée à qui veut faire des onction d'huile sainte à des malades.
Dans les manuscrits du Laus, Pierre Gaillard, vicaire général du diocèse de Gap, contemporain de Benoîte écrit:
«La bonne Mère dit à Benoîte que l'huile de la chapelle, si on en prend et que l'on s'en applique, si on recourt à son intercession et que l'on ait la foi, qu'on guérira.»
Chaque année, 30.000 fioles de cette huile miraculeuse sont envoyées à travers le monde.
La prière du Laus est récitée tous les jours après les vêpres:
Seigneur, plein de tendresse et de miséricorde,
Tu es béni par ton Fils Jésus
qui nous a donné le Laus, refuge des pécheurs.
Tu es béni par Marie, notre Mère,
venue dans ce refuge
visiter les hommes et leurs souffrances,
Tu es béni par Benoîte Rencurel,
par son témoignage, et par les 54 années
à l'écoute de la belle Dame.
Aussi Seigneur,
par l'intercession de Marie,
demeure de l'Esprit-Saint, change nos coeurs de pierre
en coeurs de chair.
Fais qu'à la suite de Benoîte,
nous nous laissions transformer
pour vivre aujourd'hui et demain
la fidélité à l'Évangile, dans l'Église et dans le monde.
Amen
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